EST DE RETOUR EN FRANCE !
De part la volonté de Patrick GANDIL, l'actuel Directeur de la DGAC, un vrai projet de relance de l'hydraviation en France se profile et se concrétise petit à petit au gré des initiatives locales ici ou là.
Notre pays a été pionnier en la matière et force est de constater qu'au fil du temps, et suite à la disparition des gros hydravions Latécoère qui firent la fierté de la génération des Mermoz, Guillaumet et consorts, les avions à flotteurs ont fini par déserter nos lacs, rivières et bords de mer pour ne devenir que de vagues souvenirs, évoqués parfois par les nostalgiques qui n'y croyaient plus…. A la disparition de ces merveilleuses machines succéda celle des hydrobases et autres hydrosurfaces, si bien qu'aujourd'hui, seule l'hydrobase de Biscarrosse peut de prévaloir du titre d'hydrobase permanente ouverte à la circulation aérienne générale.
Les passionnés qui ne se sont jamais résolus à l'abandon du réel plaisir de se poser sur l'eau n'avaient jusqu'à présent que très peu d'occasions de le faire en France, si ce n'est au travers des opportunités offertes par les quelques farouches défenseurs de la cause comme Messieurs Ciaravola, Van Royen ou encore Meyer. Ceux-ci se sont battus pour maintenir envers et contre tout un minimum d'activité de formation à cette forme jouissive de pilotage.
Un petit nombre de nos compatriotes s'expatriaient régulièrement chez nos amis Canadiens ou encore aux Etats-Unis pour aller tâter de la " bête à flotteurs ". Aujourd'hui nos membres comprennent des pilotes venant de tous horizons, Canada, Suède, Suisse, Hollande, Belgique,Suisse, Allemagne, Italie, Maldives, Maroc, etc..
A l'heure où l'on s'interroge encore sur les moyens d'attirer les jeunes et les moins jeunes à l'aviation légère, qui rappelons le, est à la base de l'aviation mondiale, l'initiative du directeur de la DGAC, qui souhaite ouvrir quelques dizaines d'hydrobases et hydrosurfaces en France est remarquable à plus d'un titre. Ne serait-ce que celui de redynamiser notre aviation générale qui en a bien besoin.
En ré-ouvrant un espace de liberté susceptible de développer l'envie de la découverte d'une nouvelle aire d'évolution aérienne. Cette dynamique instillée depuis le sommet de l'administration a eu pour résultat premier de susciter des vocations et c'est dans ce cadre que le petit groupe de passionnés d'Aquitaine Hydravions s'est lancé dans l'aventure.
 AQUITAINE HYDRAVIONS Il a été nécessaire tout d'abord, de définir le type d'avions et la cadre dans lequel les faire évoluer. Voulant inscrire leur action dans une perspective de développement de l'hydraviation en France, |
ces passionnés ont reçus l'appui de la FFA pour la création d' Aquitaine Hydravions Aéroclub Régional Henri Guillaumet,
ouvert à tout pilote licencié FFA (la licence pouvant être délivrée au sein du club).br>
Quand au choix des avions, ce groupe de passionés s'orienta rapidement vers une formule amphibie, la proximité immédiate de l'aérodrome permettant toutes les facilités d'exploitation
d'amphibies, ce que ne permet pas actuellement l'hydrobase de Biscarrosse qui n'offre pas de station d'avitaillement ou d'entretien. |
De plus, si France Hydravion réussi son challenge d'ouverture d'un maximum de plans d'eau en France, la formule amphibie sera incontournable pour les rallier. Forts de ce constat, les initiateurs de l'aéroclub se rendirent à SEATLE, magnifique ville de la côte ouest des Etas-Unis où la présence constante des hydravions en centre ville même est d'une banalité qui relève du non-événement... A l'issue de quelques vols chez KENMORE AIR, la référence en matière d'hydravions aus US, les PA18-150 se révèlèrent être les machines les mieux adaptés au projet. |
Entretien facile et peu coûteux, bon rapport poids/puissance, excellente manoeuvrabilité sur l'eau et enfin et surtout, véritable plaisir
au pilotage sans réelle difficulté. Après avoir pris toutes les assurances nécessaires auprès des instances techniques de la DGAC pour in fine aboutir aux autorisations nécessaires afin ensuite de faire voler ces hydravions "en règle" équipés de leurs flotteurs. L'achat d'une première cellule et d'une paire de flotteurs fut initié, suivi fin 2012, par l'achat d'un deuxième avion de même type et d'une nouvelle paire de floteurs neufs. |
L'aide du Directeur commercial de la société Wipaire fût décisive pour l'obtention des autorisations administratives nécessaires (STC, etc.). Et, une fois de plus
nos administrations de tutelle (DGAC et OSAC) furent particulièrement efficaces et coopératives en accompagnant le projet et son évolution de bout en bout.
L'assemblage des avions sur leurs flotteurs a été réalisé de main de Maître à Dijon-Darois chez Bruno Ducreux, patron d'un atelier bien connu des possesseurs de Warbird
(Société ARS). Maintenant les deux avions d' Aquitaine Hydravions volent, réalisant un total de plus de 600 h et 5000 amerrissages par an. |