Notre Président d'honneur

Bernard Chabbert

Journaliste écrivain
-- Source Wikipédia --

Bio

Son père est pilote à l’Aéropostale à partir de 1929, sur la ligne Toulouse-Dakar. Il devint chef d’escale à Villa Cisneros (comme Antoine de Saint-Exupéry le fût à Cap Juby), puis il dirige l’exploitation des avions terrestres d’Air France à Dakar à partir de 1933. Après la guerre, il dirige l’exploitation renaissante à Orly puis développe deux filiales: Air Atlas, qui deviendra Royal Air Maroc, et Air Madagascar, avant d’aider à la mise en place d’Air Mauritius. Bernard Chabbert apprend à piloter à Madagascar à l’âge de 15 ans. Il souhaite devenir pilote de ligne, passe le concours de l’ENAC, mais - comme beaucoup - il est refusé parce qu’il porte des lunettes.

Il se tourne alors vers le journalisme. Après une licence en droit public, Il entre à Europe 1 en 1970 où il devient grand reporter. Le premier gros «sujet» qui lui est confié par Jean Gorini, directeur de l’information, est la couverture à Houston des dernières missions Apollo (à partir d’Apollo 14), puis Skylab et enfin le programme STS (navette spatiale) ainsi que les débuts des missions astronautiques à participation française (JL Chrétien, P Baudry). Puis il devient, toujours au sein d’Europe 1, chargé des problèmes stratégiques par Jean Pierre Joulin (directeur d’Europe News) à partir de la première guerre du Golfe en 1991. Parallèlement à son début de carrière journalistique, il s’immisça un temps, dans le monde de la chanson. Il sort quelques singles (chez EMI), dont un titre qui fut «petit disque génial(PDG) de la semaine» sur….Europe1 : Tramway 7 B1. Il interprète ce titre à la télé, entre autres le 5 septembre 1969, dans «tous en scène», présenté par les Charlots. En parallèle, dans les années 1970, il devient rédacteur pour de grands journaux aéronautiques : Aviasport en France et correspondant pour le magazine anglais Pilot. En 1972, il adhère à ce qui deviendra l’Amicale Jean-Baptiste Salis à La Ferté-Alais. L’Amicale lui confie le commentaire du meeting annuel de la Pentecôte. «Il cause bien...» En 1991, il lance une émission sur France 3 : PEGASE. Cette émission basée à Bordeaux (France 3 Aquitaine) est l’équivalente du célébrissime Thalassa sur la même chaîne, mais appliquée au monde de l’aéronautique. Cette émission est un grand succès, mais elle est arrêtée en 1996 pour des raisons intérieures à la chaîne et incompréhensibles pour le grand public, alors que l’audience moyenne s’établit à près de 15% de parts de marché, soit près de 800.000 téléspectateurs par diffusion. En 2003, il relance Pegase, avec Philippe Guillon, mais cette fois-ci sur Internet à l’adresse Pegase.tv Aujourd’hui, Bernard Chabbert collabore toujours à Europe 1, et également à de nombreux magazines aéronautiques. Il est l’auteur de plus de 700 articles et de cinq livres - essais, documents, romans – et son travail de journaliste lui a valu plusieurs récompenses il a notamment reçu plusieurs « Aerospace journalist of the year awards » en 1997, 1998 et 2005, décernés par l’ensemble de l’industrie aérospatiale planétaire. Organisateur né, il a lancé les premiers festivals d’aéronautique et d’espace en montagne avec des aviateurs de talent (Catherine Maunoury, Patrouille Breitling…) dont ceux de Méribel (1980-1990) et de Megève (1997-1999) où il a fait la démonstration en 1re mondiale des contacts avec une sonde sur Mars par Internet, avec Olivier de Goursac. Orateur de talent, il commente chaque année plusieurs meetings aériens, dont ceux de La Ferté-Alais, du Salon du Bourget et de Duxford pour ne citer que les plus connus. Sa vision romantique de l’aviation rend ses commentaires très particuliers, à la fois poétiques et engagés. Son véritable talent de conteur fait qu’il est généralement très apprécié par l’ensemble des spectateurs, qu’ils soient spécialistes ou non. Il est aujourd’hui un personnage incontournable du monde des meetings aériens français, puisqu’on le retrouve sur presque chaque grand meeting aérien. Il a fait découvrir et aimer l’aéronautique à de nombreuses personnes.

Un pilote expérimenté

Bernard Chabbert totalise plus de 1600 heures de vol sur plus de 250 types d’avions différents, parmi lesquels des avions anciens (Bücker Jungmeister, Jungmann, Supermarine Spitfire Mk IX...), la plupart des avions de sport et de tourisme, des planeurs, et aussi pour les besoins de la rédaction d’articles et évaluations en vol des avions lourds (A 319, A 330, B 737, B 727, B 747, B 777, Concorde...), quelques appareils militaires (Mirage III, Alphajet, Hawker Hunter...) et quelques simulateurs exotiques (module lunaire Apollo, Space Shuttle, Soyouz...). Il possède lui-même plusieurs avions : Un rarissime et exceptionnel Lockheed L-12 Electra (le seul en Europe, l’un des 7 restants dans le monde), sorti de l’usine Lockheed de Burbank (Californie) en 1941. Cet appareil a appartenu à l’espion britannique Sidney Cotton, dont on pense qu’il a été le modèle de James Bond pour son ami Ian Fleming. Cet avion a participé durant l’été 2008 au tournage du film «Amelia», consacré à Amelia Earhart, avec Hilary Swank et Richard Gere. Le tournage s’étant déroulé en Afrique du Sud, les convoyages aller et retour de l’avion furent en eux-mêmes des aventures épiques. Un Piper J-2 de 1937, surnommé «Glue Angels», ayant précédemment appartenu à l’Amicale Jean-Baptiste Salis Un Beechcraft Bonanza de 1946, actuellement démonté et hangaré en attente de reconstruction. Depuis le 11 août 2010, le Bonanza est dans les locaux d’Aquitavia à Marmande pour une restauration en état de vol, bientôt des photos sur www.aquitavia.com de l’avancée des travaux.


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